Une année de matières, de tests et de gestes – le carnet de bord de Club Pigment
- Amara S.
- 23 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 juil.

Quand j’ai lancé Club Pigment, je ne savais pas exactement quelle forme le projet prendrait. Ce que je savais en revanche, c’est que j’avais envie d’explorer la matière — le plâtre, la céramique, la terre crue ou cuite — par mes mains, mes idées, et surtout avec d’autres.
Cette première année a été une sorte de laboratoire vivant. J’ai sculpté, moulé, modelé, raté, recommencé. J’ai appris à fabriquer des objets design faits main, bruts ou sensibles, toujours portés par l’envie de créer du sens. Du cendrier en forme d’oreiller aux masques décoratifs, en passant par un meuble en enduit, chaque pièce a été l’occasion de tester, de chercher une esthétique, une texture, un usage.
Très tôt, j’ai aussi voulu partager ce geste : l’atelier créatif s’est imposé comme une suite logique. Créer avec d’autres, transmettre un savoir-faire artisanal, proposer des moments de création accessibles à tous – enfants, adultes, curieux, rêveurs, architectes, designers… Club Pigment n’est pas qu’un espace de production, c’est un lieu d’échange.
J’ai proposé des ateliers plâtre et céramique en petit comité, parfois improvisés, parfois structurés. Ce sont ces moments de partage, entre outils, éclats de rire, gestes hésitants puis assurés, qui ont fait naître un véritable studio créatif. L’atelier design est devenu un terrain de jeu, une extension naturelle de mon travail solo.
Cette année, j’ai aussi commencé à répondre à des demandes de design sur mesure : un porte-bijoux céramique ici, une sculpture murale là, des échanges avec des architectes d’intérieur pour créer des pièces uniques, pensées pour un lieu ou une ambiance. Travailler avec des architectes a permis d’ancrer ma pratique dans le réel, tout en gardant une part artisanale forte.
Côté image, j’ai documenté ce parcours sur TikTok et Instagram, en publiant des vidéos brutes ou ASMR autour des étapes de création. J’y ai parlé de mes échecs (ce vernis qui craque…), de mes trouvailles (ce moule qui fonctionne enfin), de cette lumière qu’il fallait dompter dans l’atelier. L’image fait partie du projet : elle raconte le processus, l’intention, le détail.
Aujourd’hui, Club Pigment rassemble plusieurs facettes :
une boutique d’objets faits main en céramique et en plâtre,
un programme d’ateliers créatifs pour tous niveaux,
et un pôle de création sur mesure en lien avec des professionnels.
Et si je regarde cette année passée, ce que je retiens, c’est ça : le plaisir de créer à la main, de partager un geste, de chercher la justesse dans la matière.
Club Pigment continue d’évoluer, au rythme des tests, des collaborations, et des rencontres à venir.
Commentaires